En bref
Au Galilee Medical Center (Nahariya), une stimulation cérébrale profonde (DBS) a été réalisée chez un patient parkinsonien, éveillé et guidé sous hypnose. Décryptage, bénéfices et limites.
Par Marc Hourselle • 31 août 2025 • ~ 3 min
Au Galilee Medical Center (Nahariya), une stimulation cérébrale profonde (DBS) a été réalisée chez un patient parkinsonien, éveillé et guidé sous hypnose. Décryptage, bénéfices et limites.
Fin août 2025, le Galilee Medical Center de Nahariya (Nord d’Israël) a annoncé avoir réalisé une chirurgie de stimulation cérébrale profonde (DBS) chez un patient atteint de maladie de Parkinson, réveillé et guidé sous hypnose — avec anesthésie minimale. L’équipe évoque une première en Israël conduite de cette manière pour une opération du cerveau.
La littérature péri-opératoire suggère un intérêt de l’hypnose adjointe pour réduire l’anxiété, parfois la consommation d’antalgiques et certains effets indésirables, avec des tailles d’effet petites à moyennes selon les études et les indications. En chirurgie crânienne « éveillée », des équipes en Europe ont rapporté des craniotomies sous hypnosedation (hypnose + anesthésie locale ± sédation légère) avec un profil de sécurité satisfaisant lorsque la sélection des patients et les plans de secours anesthésiques sont cadrés.
La pratique de l’hypnose est réglementée par le ministère de la Santé : seuls des médecins, dentistes ou psychologues titulaires d’une licence officielle peuvent l’utiliser en thérapeutique. Les structures comme le GMC forment leurs équipes dans ce cadre. Jerusalem Post
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Gestion de l’anxiété, préparation mentale à une intervention — cabinet & visio.